Que ce soit la perte d’un ami ou d’un parent, on est confronté un jour à la mort et avec elle à la perte de quelqu’un . J’ai pu remarquer que la plupart des personnes se souviennent de leur première « confrontation » avec la mort, comme si celle-ci amenait un tournant que ce soit dans l’émotion ou la conscience des choses.
Pour ma part, à l’époque, j’ai été marqué par le comportement des adultes qui m’entouraient, qui m’ont imposé leurs points de vue sans me demander ce que j’éprouvais , ce dont je pouvais avoir besoin et, il m’en est resté une certaine incompréhension, au delà de la peine que j’ai pu ressentir.
Etre confronté à la mort d’un proche est une expérience personnelle, chacun le vit avec ce qu’il est et où il en est , dans sa vie, dans ses compréhensions.
Parfois, on peut se retrouver seul dans sa souffrance, dans ses émotions et c’est là, à mon sens qu’il est important de se faire accompagner lorsque cette sensation devient persistante au fil du temps ou quelle s’intensifie. De plus, parfois on ne s’autorise pas à verbaliser les émotions ressenties , elles deviennent donc plus lourdes à porter , elles peuvent prendre plus de place dans le mental , se manifestant durant la nuit, sous forme d’angoisses nocturnes, de rêves et, elles peuvent commencer à impacter le corps , sous des formes diverses.
Prendre le temps d’exprimer ses émotions et de les accueillir
L’espace que je propose, à Périgueux ou par téléphone, est un espace avant tout d’écoute . Il me semble important de pouvoir s’autoriser à verbaliser ce que l’on ressent sans se restreindre pour que les émotions puissent être vécues, évacuées, le faire dans un espace sécur permet de prendre un temps spécifique à cela , en n’étant pas seul.
On a le droit d’exprimer sa peine mais aussi sa colère et tout autre émotion qui peuvent amener à avoir besoin de s’exprimer, sans craindre le jugement que ce soit de l’autre ou de soi même. Il n’y a pas d’émotions plus légitimes que d’autres.
Ce qui peut s’exprimer peut être déroutant tout comme ce qui ne vient pas, il peut arriver qu’on ne ressente rien ou une certaine indifférence et il peut être d’autant plus difficile d’en parler, si on pense que ce n’est pas normal, mais nous sommes tous différent, et il n’existe pas qu’une seule façon de vivre les choses, ni une bonne façon , ni une mauvaise.
L’accompagnement par un professionnel que ce soit un coach ou un thérapeute, c’est aussi apprendre à se rencontrer tel qu’on est vraiment donc à parfaire cette connaissance de nous même et avec elle , de s’accepter tel qu’on est.
Accueillir ses émotions pour pouvoir faire son deuil
Une fois les émotions verbalisées , le processus de deuil va pouvoir s’enclencher. Certaines personnes lors des rdv peuvent s’apercevoir qu’en évoquant une personne décédée , l’émotion les submerge et que le processus de deuil n’est pas vraiment amorcé voire, elles prennent conscience qu’elles sont bloquées à une étape du processus .
Faire son deuil peut prendre du temps , si vous ressassez des paroles , des regrets , vous y consacrez du temps et de l’énergie sans le savoir et cela peut aussi vous bloquer pour d’autres choses dans votre vie . En le réalisant, cela enclenche une autre dynamique qui sera plus positive pour vous.
Certaines manifestations peuvent commencer à se réguler, comme exemple les cauchemars ou les crises d’angoisses nocturnes, elles peuvent s’espacer et/ ou devenir moins fortes, pour chacun ce sera différent, en fonction de la manifestation de départ.
Comprendre de quoi vous avez besoin
Cette première étape permet une ou, plusieurs prises de conscience qui rend plus facile la compréhension de ce que vous avez besoin pour que ce soit plus confortable .
Je vous accompagne pour que ce soit plus évident pour vous , dans cette meilleure connaissance de vous même, et, apprendre à gérer au mieux les émotions qui vont se manifester au fur et à mesure.
