
Selon les expériences qu’on a eu dans notre vie , on a plus ou moins appris à vivre avec nos parts souffrantes . On a parfois conscience qu’elles sont là quelques part en nous, si elles ne sont pas trop bruyantes mais parfois on peut avoir la sensation d’être essentiellement constituées par ces parts comme si on avait perdu le contact avec tout le reste c’est à dire notre créativité, notre curiosité , notre générosité…
Pourquoi continuer à perdre le contact avec tout ce qui fait votre richesse?
Si on apprenait à écouter les autres parts non souffrantes qui sont en nous et si nous apprenions à les développer pour leur donner plus de place et plus de force .
C’est un peu comme faire son jardin, on apprend à reconnaitre les « mauvaises herbes »( constitué par ce qui nous limite, nous entrave) et ce qu’on ne veut plus cultiver puis, on les enlève pour faire de la place pour autre chose, ou du moins , on cesse de leur donner du pouvoir sur notre vie, nos choix.
Nous ne sommes jamais que souffrance quel que ce soit ce que nous vivons. Qui êtes-vous derrière cette souffrance ?
Qui est cette personne qui existe derrière la souffrance ?
Qu’est -ce que vous aimez ?
Qu’est-ce qui vous fait rire ? sourire ? vous procure de la joie? du bien être? Quels sont vos rêves ?
Et si on partait ensemble à la rencontre de cette personne .
L’intérêt étant de vous redécouvrir ou vous découvrir en dehors de ce qui vous fait souffrir et de porter votre attention sur les autres parts de vous, votre richesse personnelle et ce qui vous est propre .
Vous exister même sans votre part souffrante
Chaque personne est riche , nous sommes des êtres complexes .
« L’exploration » en thérapie permet de se reconnecter à tout ce qu’on a pu oublier de soi , de son parcours, mettre de côté et de réouvrir des portes. Cela permet parfois de se souvenir de joies d’enfant qu’on avait oubliées , comme le plaisir de dessiner, de créer et, de prendre conscience qu’on aimait faire cela mais qu’à un moment on a arrêté, sans parfois, savoir pourquoi . Et si, on s’autorisait à « reprendre » pour voir ce qui se passe en nous .
Il est surprenant de constater que certaines de ces « joies » d’enfant peuvent nous procurer aussi des émotions positives à l’âge adulte quelle que soit l’activité , la forme que cela prend.
Se familiariser avec l’enfant que vous avez été peut beaucoup vous apporter , cela peut permettre de mettre en lumière des dons , des aptitudes, des sensibilités, des intérêts qui continueront de vous « nourrir » en tant qu’adulte.
Des personnes que j’ai accompagné, m’ont dit que lorsqu’elles étaient enfant , elles voulaient apprendre à jouer d’un instrument mais que cela n’avait pu se faire et cela restait un regret. Et pour celles qui se sont autoriser à faire la démarche , j’ai eu des retours différents ; pour certaines l’expérience a été de courte durée, elles n’ont pas eu envie de continuer mais elles avaient été heureuses d’avoir pu faire cette démarche , pour d’autres, elles ont poursuivi et elles ont découvert une véritable passion.
Même si on ne peut pas éviter la souffrance on peut apprendre à « faire face » différemment, non pas en la combattant mais en cultivant ce qui nous fait vibrer , à ce qu’on aime faire . L’enfance nous donne généralement des pistes à explorer , parfois il est difficile de se souvenir mais il est toujours possible de travailler sur ce qu’on s’autorise à faire, à découvrir dans le présent .
Les bienfaits de cette démarche
Apprendre à faire connaissance avec nos autres parts de nous, permet de se mettre en lien avec certaines de nos capacités, sensibilités qu’on n’a plus l’habitude de mobiliser. De fait, cela permet un certain rééquilibrage de notre gestion émotionnelle, remettre du positif , remettre de la joie nous fait du bien et permet également de se découvrir une nouvelle force.
Pour aller de l’avant , aller mieux , il est nécessaire de ne pas porter toute notre attention sur ce qui génère de la souffrance.