Quand le corps nous fait souffrir, il nous montre souvent pour ne pas dire toujours, là où il y a un blocage . Pour les émotions c’est le même principe , certaines peuvent nous déborder ou nous poser des difficultés par leur régularité à se manifester , en lien avec notre vécu, notre histoire de vie.
Celles qui n’ont pu être exprimées ou reconnues vont se faire plus présentes à un moment donné de notre existence car il est urgent qu’elles soient accueillies et vécues de manière différentes pour ne pas engendrer un blocage.
Je parle « d’accueillir » car si on « combat » on refoule , ce qu’on essaye de faire taire, augmente la pression interne mais on ne résout rien, on diffère simplement le moment où l’émotion va nous déborder et la manière dont elle peut prendre forme .
Quand nous remettons à plus tard…
Il est parfois difficile de faire face , d’accepter certaines émotions comme par exemple la tristesse qui peut se manifester à l’occasion d’une perte qu’il s’agisse de la perte d’un travail , d’une relation à laquelle on tient , d’une personne ou d’un animal . Et c’est parce que cela semble « trop » douloureux qu’on peut faire le choix plus ou moins consciemment, de faire comme ci c’était « digéré » alors que ça ne l’est pas , on se force à faire comme ci, en ne prenant pas le temps de faire ce deuil au rythme juste pour soi.
Et à un moment donné , cette tristesse va ressortir dans notre vie parce qu’elle n’ a pu être pleinement vécu qu’elle a juste été mise sur le coté qu’aucun mot n’a été posé déçu.
Bien souvent lorsque nous agissons ainsi envers nous même nous ajoutons une souffrance supplémentaire car nous ne nous respectons pas , nous mettons du contrôle par peur , là où il y aurait simplement besoin de vivre l’émotion .
